• Episode 1 (Inculpé de meurtre): Gene Barry est un méchant très distingué, froid et calculateur. Columbo ne peut rien prouver durant tout l'épisode et doit lui tendre un piège avec son talon d'Achille, sa maîtresse. Un épisode étincelant où chaque détail compte, qui oblige le spectateur à être intelligent. Le générique avec les taches de Rorschach est magnifique.

      

    Episode 2:  (Rançon pour un homme mort) brillamment mis en scène avec des idées visuelles à la Hitchcock (ah, le fondu enchainé des yeux de la meurtrière aux phares de la voiture !..), tout un travail sur le point de vue (celui de Columbo qui regarde se dérouler les événements avec incrédulité). Il y a aussi une amusante référence à "Assurance sur la mort" de Billy Wilder. L'idée de base (une fausse demande de rançon) est superbe. 

    "Idiosyncrasie est le bon mot. - Un des meilleurs..."

    "Voyez-vous madame Williams, vous n'avez pas de conscience, c'est votre point faible."

    Quels bons dialogues aussi dans cet épisode.

     

    Episode 3 (Le livre témoin):


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  •  Le film est entièrement du point de vue de Sylvia Kristel, beauté figée et inexpressive. La musique tonitrue à grand coups de trompettes et violons. L'histoire est construite sur l'attente de la compréhension de ce qui se passe, mais rien ne se passe dans cette faille temporelle, ce pays des merveilles dont Lewis Carroll est bien loin. L'idée est proche de celle de "Shining", mais comme Alice est seule, il n'y a aucun conflit dramatique.

     


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  •  Un modèle de progression dramatique. Un film d'actualité avec la crise économique qui radicalise les rapports entre riches et pauvres. Le final, terrifiant et si fatal, est un grand morceau d'anthologie. La composition de Sandrine Bonnaire est stupéfiante, sa complémentarité avec Huppert, parfaite.

     


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  •  Joli Allen, énervant quand on reconnait des scènes entières de ses autres films, séduisant quand la fluidité de la narration embarque le spectateur dans un shaker de sentiments finement amenés dont les points d'achoppement sont le vieillissement et la mort. Hopkins est excellent. Le regard d'Allen sur les insectes humains est de plus en plus entomologiste et froid, mais c'est son fluide classicisme qui emporte le morceau.

     


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    J'adore plein de films de Frears: "The Queen", "My beautiful laundrette", "The snapper", "Les liaisons dangereuses"... C'est un metteur en scène qui sait souvent insuffler la vie. Il attrape ses sujets comme ça, au gré des propositions. Belle liberté, mais là, quel mauvais choix! Avez-vous lu le "roman graphique" de Posy Simmonds dont ce film est l'adaptation? Moi oui, hélas... Ca n'est que mesquineries entre ados et adultes qui se trompent. Les enjeux sont du genre "qui couche avec qui?" ou "Qui va tromper qui..." Comment peut-on s'intéresser trente secondes à des personnages qui, en définitive, ne sont que de misérables connards?.. Ce concentré de mesquinerie et d'inanité ne méritait pas un film, Stephen...

     


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